Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 20 août 2012

Un beau dimanche
dans la fraîcheur du temps

Ce plaisir d’un dimanche entre potes et belles amies. Nous étions quatre. Plus une demi-portion qui ne compte pas dans ce qui nous agite aujourd’hui, pas encore. Un déjeuner sur l’herbe au bord de l’eau, et puis, l’après-midi qui s’avance en douceur, pas d’envie de se séparer, et hop, un dîner au même motif.
Nous avons bu de très belles choses.

Dans l’ordre :


Un veuve-clicquot 90 avant de déjeuner. Certainement pas à sa place, nous aurions gagné à le goûter sur le soir, après tout et avant d’aller dormir. Peu importe, c’était un grand champagne, fin et miellé.


Un fieuzal blanc 08, somptueux, voir les détails ici.


Un saint-joseph 08 de Jean-Louis Chave. Très grand rouge qui a fait honneur à un bar grillé. Oui, madame, du rouge sur un poisson. Je ne crois pas avoir jamais bu un saint-joseph aussi parfait. Retour vite fait chez le marchand, histoire de voir ce qu'il dira dans cinq ans.


Un château-des-tours 05, le vacqueyras d’Emmanuel Reynaud, aussi propriétaire du grand Rayas. C’est très bon, mais je ne suis pas sûr de saisir toutes les subtilités de ce type de vinification. Je demanderai à Thierry Desseauve qu’il m’explique, il adore ça.

Le temps d’enfiler un pull (on n'a pas tous les mêmes canicules) et voilà,
c'est l'heure de dîner :


Un champagne blanc de blancs, Confidence zéro dosage de J.L. Vergnon, millésime 06, Le Mesnil-sur-Oger dans toute sa splendeur (message personnel). Le genre qui te remet le palais d’équerre, fraîcheur et tension, de l'effervescent sans mollesse, sans flatterie. J’adore ça.


Heluicum 04, un IGP Collines Rhodaniennes des Vins de Vienne, l’association de bienfaiteurs qui réunit Cuilleron, Gaillard et Villard. La belle syrah dans son apogée, du soyeux qui chauffait bien la place de ce qui a suivi.


Un château-de-fonsalette 97, un côtes-du-rhône d’Emmanuel Reynaud encore. Là, j’ai un peu mieux compris l’intérêt de ce genre d’oxydatif, c’est l’âge (du vin) sans doute.


Le tout enveloppé pour la route d’un cognac XO Grande-Champagne du Château de Fontpinot, la belle propriété de Frapin. Le genre de spiritueux assez spirituel (pas de message personnel) pour vous arracher des phrases sujet-verbe-complément de belle syntaxe.

La nuit était à son comble et la Voie moins Lactée que d’habitude nous montrait le chemin des rêves. Message reçu. On se sépare à regret et, avant de partir, le pote me glisse un pontet-canet 82, genre j’en ai plein. Euh là. Grand merci, l’ami. Du 82, j’en avais plus justement.
Bon, on bouffe, oui ?

7 commentaires:

  1. L'histoire ne nous dit pas dans quel état tous ces bons vivants se sont réveillés Tchin ,-)
    @ELoubie

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  2. C'est agaçant, ce type d'article : ça donne soif, ça fait envie, ça fait marcher dans un appartement en fusion et comment ça redonne soif derrière. J'ai bavé sur mon clavier.

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    1. J'embrasse pas que sur la bouche, je voulais vous dire, jeune femme fraîchement mariée

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    2. Il est tard, le commentaire se fait légèrement abscons, allez bonsoir.

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    3. Mais pas du tout, vous avez du manquer un épisode

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    4. Ah. Alors, c'est dommage. ;-)

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