Villa Baulieu, Grand vin blanc, coteaux-d’aix-en-provence 2016
Pourquoi lui
Je connais bien cette
propriété d’exception, l’une des grandes de Provence, installée dans le cratère
d’un volcan (éteint, rassurez-vous) sur un système d’irrigation mis en œuvre
par les Romains. Une destination sans beaucoup de concurrence.
On l’aime parce que
Pierre Guénant a acquis l’endroit il y a 20 ans avec l’ambition dont ne se départissent jamais les grands entrepreneurs. Aujourd’hui, à tous égards, le pari est gagné, œno-tourisme et vins compris.
Combien et combien
91 euros.
160 magnums.
Avec qui, avec quoi
Avec de vrais curieux. S’ils sont un peu snobs, c’est très bien, le story-telling est so chic. L’assemblage à majorité de rolle ira aussi bien avec des poissons qu’avec un veau crémé aux cèpes ou, à la saison, un risotto aux truffes.
Il ressemble à quoi
C’est un très beau blanc, un vin de longue garde, déjà bon, bon tout le temps. La vinification en vendange entière (sans érafler les grappes) explique sans doute la fraîcheur et la complexité dynamique dont ce vin fait preuve.
La bonne heure du bonheur
Ayons tendance à garder les grands blancs sans exagération. Ce 2016 a quatre ans, accordons-lui deux ans de plus avant de le convier à dîner.
Le hashtag
#provenceterredeblancs
Le bug
Comme chaque millésime montre des progrès sensibles, faut-il attendre le prochain ?
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Une belle matière pour ce blanc qui montre les premiers signes d’évolution : boisé fondu, petits fruits confits, miel et cire d’abeille. Long, il a gardé sa nature croquante et va continuer à bien évoluer. 91/100
Ce sujet a été publié dans EnMagnum n°22 sous une forme différente.
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