Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



lundi 14 octobre 2013

Trois champagnes et un sourire




Retour sur un classique pour commencer. Le brut sans année de Billecart-Salmon, à l’instar des productions de la maison, n’est pas très dosé. Dans une optique moderne, et parce que les raisins sont ramassés plus mûrs qu’il y a quelques années, les dosages baissent puisque les vins sont moins acides. C’est aussi une volonté affichée de la maison que d'élaborer des champagnes plus tranchants, plus vifs. Ce champagne, bu en magnum, a toutes les qualités attendues d’un champagne d’apéritif, une certaine modernité en prime. En plus, il a le coup de fouet précis, c’est agréable.




Je ne connais pas très bien Evelyne Roques-Boizel, présidente des champagnes Boizel, mais force est de constater qu’elle tient bien sa maison. Boizel fait partie du groupe BCC qui a toujours eu l’intelligence d’acquérir des maisons et de laisser à leur tête les dirigeants familiaux ou historiques et leurs descendants, même puisque la génération suivante pointe son nez aussi chez Boizel. Là, à l’occasion d’un déjeuner autour du 2004, nouveau millésime de la maison, nous avons découvert également un rosé particulièrement réjouissant. Comme les meilleurs rosés champenois, il est fort en couleur, comme il est tenu en goût. C’est Joyau de France rosé 2004, le haut de gamme de la maison, il m’a fait penser à mon chouchou du moment, dom-pérignon rosé 2003.




Dans le même groupe, de gros efforts ont été consentis pour relancer la marque Besserat de Bellefon qui en avait grand besoin. Sous cette nouvelle étiquette, voilà un champagne nouveau qui rejoint la cour des grands, tonique et joyeux.




La grande nouvelle de la semaine est l’arrivée sur le marché d’un 1999, la Cuvée des Enchanteleurs de la maison Henriot. Je ne sais pas comment ils s’y prennent, mais chaque fois qu’ils proposent un verre à boire, c’est très bon. Mais alors, très. Déjà, le rosé 89 en magnum était une absolue merveille qui m’a valu un petit succès un soir où je m’étais muni de cette bouteille pour dîner chez des gens chic. Là, le 99, un blanc cette fois, est une perfection ciselée, une dentelle, un sourire, une issue, une chance. Un champagne follement jeune, malgré ses quatorze ans révolus.
Au passage, félicitons les maisons capables de porter des stocks pendant quatorze ans pour le plus grand bonheur des amateurs. Et capables aussi d'élaborer des vins qui peuvent attendre.




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