
S’il y a un endroit au monde où l’humour est porté avec infiniment de mesure, c’est bien dans les murs d’un grand cru classé de 1855. Chez les Tesseron, ce n’est pas pareil. Michel, le père, comme Basile, le fils, ont un esprit très particulier, subtil mélange de sensibilité et de farce. De joyeux drilles, de bons vivants et des vrais gentils. Le drapeau de l’Ethiopie devant la chartreuse jaune au milieu des drapeaux des nationalités clientes du château, « pour se souvenir qu’il y a des pays où l’eau n’est pas un droit ». Et le rosé de Lafon-Rochet, très drôlement nommé lafon-roset. Il fallait oser, ils ont osé, les gaillards. Rien à dire, c’est parfait, on ne pouvait pas trouver mieux. Reste maintenant à voir un château-lafuite, par exemple. Mais ça…
Ils auraient pu l'appeler aussi Lafon clairet !
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