Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



dimanche 1 janvier 2012

Montus 2000, l’oubliée de la semaine


En publiant mon rapport de fonds de verres de la semaine dernière, j’avais oublié l’une des (sinon la) plus belles bouteilles de l’entre-deux-tours. Le montus, madiran 2000 d’Alain Brumont. C’est idiot, parce que voilà bien un de ces bonheurs souples dont toute la vie devrait être pavée, mais ce n’est jamais le cas. Ouvert et carafé trois à quatre heures avant de passer à table, c’est le genre de flacon qui lave tout, du sol au plafond. Il s’agissait là de la « cuvée prestige » du château Montus. Elle a été créée en 1985 à partir d’une sélection parcellaire qui avait mis en lumière les qualités particulières du tannat, le cépage replanté par Brumont, à cet endroit et qui constitue seul cette cuvée. Un vin puissant, mais d’une grande élégance, rien de la rusticité à laquelle on croit devoir s’attendre, riche, d’une bonne évolution pour sa dizaine d’années. Une ambiance bordelaise avec un fruit italien, en un peu plus tannique. Coefficient de torchabilité : max avec la cuisine qui convient.

J’emprunte avec volupté le terme « coefficient de torchabilité » au blog rive-gauchiste Du morgon dans les veines (lien dans la colonne de droite de cette page, rubrique Tous ceux que j’aime)