Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 20 novembre 2015

Les postillons de Périco Légasse



Voilà que Légasse, armé de ces poncifs habituels et de ses jeux de mots éculés, s’attaque au Grand Tasting. On se demande ce qui lui prend, son quart d’heure warholien dure encore (merci, Natacha) et personne ne lui dispute son statut de donneur de leçons, mais bon, il est comme ça.

Voyons ce qu’il nous dit. 
Il pense que des gens dégustent le vin autrement que, comme il dit, « boisson sensorielle et culturelle ». Il nous assure que des gens boivent du vin en tant que « facteur médiatique de profits financiers ». La formule fourre-tout est du pur Gribouille qui ne dit et n’apprend rien. Juste une petite vilenie bien démago qui ne me surprend pas, c’est son fonds de commerce.

Poursuivons. 
« L’obsession du classement, etc. » Déjà, je ne vois pas le rapport avec le Grand Tasting, Périco, nous n'y classons personne, mais tu es un spécialiste du bonneteau sémantique qui, en perdant le lecteur, l’auditeur, te permet de distiller cette bile (on ne peut pas parler de venin) dont tu t’es fait une spécialité. Tu décrètes qu’il est sale de « transformer une bouteille de vin en valeur marchande » et que d’ailleurs « c’est totalement contraire aux valeurs de la viticulture à visage humain ». Eh ben, mon pépère, t’en connais des vignerons qui donnent leur vin, toi ? Pas moi. Et puis, je trouve cette ligne dégueulasse pour ces mêmes vignerons « à visage humain » qui se battent comme des lions sur tous les marchés pour écouler leur production au meilleur prix possible, ce que tu appelles, avec tout le mépris qui caractérise généralement tes interventions, le « grand marché bachique bon genre mondialisé ». Et moi, Légasse, je te dis que ces vignerons, s’ils peuvent obtenir un ou deux euros de plus par bouteille, ça change la gueule de leur compte d’exploitation et que c’est de ça qu’il est question. Tes errements psychotiques et tes blagues pourries sont une insulte à ce monde du travail qui t’est, à l’évidence, parfaitement étranger. Ne te mêle pas du fonctionnement d’entreprises auxquelles tu n’entends rien et, rassure-toi, personne ne songe à t’engager comme consultant.

Rappel. 
J’ajoute que nous n’obligeons personne à venir au Grand Tasting.
Ci-dessous, le commentaire de Légasse sur Facebook qui m'a agacé.





19 commentaires:

  1. Ou la la , la grosse Bertha tonne des deux côtés. Mais vive la polémique ! Elle indique que le vin est devenu un sujet de premier ordre au même titre que des sujets culturels ou politiques , pour lesquels on est prêts a s'enflammer .
    Certes Monsieur Lagasse fait un distingo tellement naif entre le "vinus economicus" qui serait indigne et "le vinus humanus" qui serait noble et pur . Ce genre de manichéisme est fréquent en France et s'exprime dans d'autres domaines de la production humaine . Mais pourra-t-on dire que son Chateau Mouton de Panurge ou le Clos Wall Street sont des trouvailles plutôt drôles ...qui ne nous empêcheront pas d'aller a la découverte des vignerons qui seront au Grand Tasting cette année , sans préjugés ni œillères !

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  2. Ce serait drôle si nous ne l'avions jamais entendu, mais à la dix-septième fois, c'est tuant de bêtise.

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  3. C'est effectivement assez effarant de constater à quel point, quelqu'un qui a eu quand même des moments d'intelligence comme pour écrire son livre sur la gastronomie, est capable d'écrire une suite de mots sans queue ni tête.

    Cela m'énerve d'autant plus que, sans partager ses idées de Marianne, et tout en écoutant attentivement sa compagne qui a du punch dans ses commentaires sur la France d'aujourd'hui, Périco a quand même sacrément donné des coups de pied nécessaires dans le pur business industriel de la bouffe sans goût.

    Mais là, effet direct du principe de Peter, il dit simplement de grosses bêtises en matière de vin.

    C'est plus que dommage : c'est vraiment triste.

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    1. Francois, je suis d'accord avec toi, y compris sur Polony

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  4. Pas de doute : il a BU !

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    1. Quel plaisir de te voir passer dans ma rue, Jay-Jay

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    2. Je conseillerai simplement à Périco de se réjouir aussi que nos musées ferment leurs expositions sous prétexte que la consommation culturelle de peinture entretient un marché spéculatif contraire à l'honneur de l'art avec des Conservateurs vendus au grand Capital des collectionneurs multi -milliardaires...... etc......Michel Bettane

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    3. Très fin parallèle, Michel. Merci.

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  5. … et surtout ne pas demander à Perico pourquoi Marianne a des pages de produits "luxueux" (pour ne pas dire luxurieux) contre lesquelles il n'a aucune objection !

    Il est qui d'ailleurs à Marianne ?

    A ajouter à ce monsieur/madame qui n'a aucune notion d'économie dans le monde où nous vivons.

    Mais pourquoi donc certaines intelligences ont un tel blocage économique ? Encore la faute à Thomas d'Aquin ?

    Bon : je sors… :-)

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  6. Sinon vive le Beaujolais Nouveau! et merci Périco pour ton soutien sans faille à notre région, pour laquelle tu n'as jamais douté!

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  7. Merci, grâce à vous je viens d'apprendre que Polony était avec Légasse. Donc Polony mange grâce à Marianne. Cette idée m'amuse quelque peu ... :)

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    1. Hou là, là ! Dire que Natacha Polony mange grâce à Marianne est un réel coup bas. Son talent, son intelligence et sa culture lui permettent largement de se passer de cette mangeoire. Quand aux propose cités plus haut de Périco Légasse, ils sont à mon sens aussi stupides qu’inintelligibles. Mais que vous-vous, il faut bien que mauvaise humeur se passe et, la plupart du temps, elle passe inaperçue.
      Valérie Leclercq-Dazin
      Animatrice des Ateliers Gourmets du Grand Tasting.

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    2. Oui, mais là, on la voyait très bien.
      Pour Natacha, je dis exactement le contraire.

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  8. périco légasse a quand même été le chauffeur de jean françois kahn don tout n'est pas à jeter!

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  9. je ne vois pas trop le rapport entre la virtuosité d'un chauffeur et la verve d'un excellent communicateur. Ce que Perico n'est pas à insulter comme il l'a fait les milliers de jeunes qui fréquentent le salon pour découvrir ce que la France fait de mieux, et qui sont tout sauf des snobinards infirmes dans le domaine de la convivialité. Ils sont aussi l'avant garde des futurs consommateurs, n'en déplaise aux hommes bêtes de la toile......Roux de chez Combaluzier.....

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  10. Je pense qu'il est abject d'introduire Natacha Polony dans cette discussion où elle n'a rien à y faire. Cela ne grandit pas les auteurs et est un procédé détestable. Par ailleurs, même si je suis rarement d'accord avec Périco Légasse, c'est tout à son honneur de s'être hissé de la position de chauffeur jusqu'à son niveau. Tout le monde ne nait pas avec une cuillère d'argent dans la bouche. Il faut un minimum de tenue dans un débat

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    1. "Abject" me semble un peu exagéré, mais vous avez raison, elle est une grande personne et se débrouille très bien toute seule.
      Pour le reste, les leçons, ce qu'il faut dire et pas, la morale à deux balles, je vous rappelle que vous vous exprimez de manière anonyme. Alors, un peu de retenue.

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