William Fèvre, Côte Bouguerots, chablis-grand-cru-bougros 2018
Pourquoi lui
Nous avions pris la défense de Joseph Henriot et de William Fèvre injustement attaqués par la bienpensance pinardière et, ainsi, nous avions découvert une maison productrice de beaux vins. Grâce leur soit rendue.
On l’aime parce que
On n’est jamais à l’abri d’un beau chablis. Les
premiers et grands crus sont des vins d’exception au prix du tout venant ou
presque, comme c'est souvent la règle à Chablis, paradis des grands crus pas chers. Ce qui mérite une attention soutenue.
Combien et combien
131 euros
150 magnums
Avec qui, avec quoi
Parmi vos amis grands
amateurs, ne choisissez pas les snobs
et les buveurs d’étiquettes.
Il ressemble à quoi
C’est un grand blanc, une expression du
chardonnay comme les meilleurs savent les élaborer à Chablis.
La bonne heure du bonheur
Ce n’est pas un p’tit blanc sympa, ce n’est pas
un « apéro ». C’est un grand vin de gastronomie qu’on veillera en
cave assez longtemps pour toucher le paradis.
Le hashtag
#grandchablis
Le bug
Adossé à Bouchard Père et Fils, grand
négociant beaunois, William Fèvre n’a pas la chance d’être un vigneron star. Ce
qui ne change rien à la qualité des vins, mais tout à l’image.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Depuis vingt
ans sous le contrôle de Bouchard Père et Fils, William Fèvre a su se hisser au
premier plan de l’appellation avec le talentueux Didier Séguier. Un des plus
beaux patrimoines de vignes de la région, avec notamment cinq des sept grands
crus et tous les principaux premiers crus. Ici, la vinification s’efface au
profit de l’identité des terroirs. Les vins s’ouvrent rapidement et
vieillissent toujours très bien. 2016, 2017, les millésimes se succèdent et
même si les causes sont différentes le résultat est identique : des vendanges
ridicules en volume, qui contraignent à sévèrement rationner les marchés. Sur
le plan de la qualité, 2018, comme 2017 est très réussi.
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