Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 12 juillet 2019

Mes magnums (100) un magnum de chambertin, tendance mazoyères

Domaine Perrot-Minot, mazoyères-chambertin grand cru 2016 



Pourquoi lui 
Il n’est pas si fréquent de voir passer un grand millésime d’un grand cru de la côte de Nuits dans cette rubrique. Accueillons ce centième magnum sur ce blog avec tout le respect qui lui est dû.

On l’aime parce que 
On aime l’émotion enthousiasmante d’un grand pinot, bien sûr, comme tous les amoureux du vin. S’il existe un vin de rêve, en voici un. Parce que Christophe Perrot-Minot est un homme de terroir qui vinifie cinq chambertins différents (et autant de chambolles) et qui sait de quoi il s’agit.

Combien et combien 
760 euros
Nombre de magnums : 200

Avec qui, avec quoi 
Là, le grand amateur est l’invité obligatoire. Passez-lui le micro, il aura des choses à dire. Il ressemble à quoi Une dentelle ? Non, c’est plus riche que ça. Un velours ? Non, c’est plus fin. Une ciselure ? C’est mieux, mais dans les complications subtiles. Une histoire sans fin ? Oui, aussi.

La bonne heure du bonheur 
Le drame de ces grands vins, c’est qu’ils sont bons tout de suite et sans cesse. Personne ne trouve de bonnes raisons de l’attendre. Quel avenir, pourtant.

Le hashtag 
#réservé

Le bug 
Quelques bouteilles, c’est encore moins de magnums.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Volumineux, mais longiligne, c’est un mazoyères qui démarre serré entre ses tannins de taffetas et qui se poursuit interminablement. Grand style d’une finesse folle, racée en diable. Des plus complexes, au sommet par ses notes d’épices, de mandarine.

Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #15 sous une forme différente.
Le numéro 16 est en vente chez votre marchand de journaux
depuis le 14 juin.
Voilà la couverture de ce numéro 16, finement consacrée à l'été.


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire