Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



dimanche 12 janvier 2025

Mes magnums (209)
Le grand-frère de la côte (rôtie)

 

Château d’Ampuis, côte-rôtie 2020, E. Guigal

 

Pourquoi lui

Marcel Guigal est le parrain du vignoble rhodanien. D’autres ont joué des coudes pour y parvenir, mais c’est lui et il a gagné sans déranger personne, sans même s’en rendre compte. Bref, Marcel Guigal est un homme respecté et influent. Propriétaire d’un important portefeuille de vignes du nord au sud du gros fleuve, il est sans doute celui qui connaît le mieux ce chemin d’excellence. Son fils l’a rejoint, entouré d’un très petit nombre de talents, et la maison Guigal fait des étincelles, encore et encore. C’est beau à regarder.

 

Avec qui, avec quoi

Pour l’instant, ne bougez pas une oreille. Posez délicatement ce magnum au fond de votre cave et oubliez-le pour longtemps. Rien avant 2030 minimum. Les grandes syrahs, c’est comme ça. En attendant le moment béni, essayez de mettre la main sur un 2010 et là, dites à vos invités qu’il s’agit d’un assemblage double. Sept parcelles entre Côte Blonde et Côte Brune et deux cépages, la syrah amusée d’une pointe de viognier. Good job.

 

Combien et combien

202 euros.
3 000 magnums.

 

 

Ce qu’en dit le Nouveau Bettane+Desseauve

Dès qu’on plonge le nez dans le verre on devine un travail d’assemblage soigné et abouti. La fraîcheur et la gourmandise des parfums de fruits noirs fait merveille, avec une pointe d’épices douces. En bouche, des tannins de belle finesse, gainés et délicatement enrobés, le boisé se fait discret même si l’empreinte vanillée est sous-jacente. Le changement de tonnelier, même s’il n’est pas pleinement à l’œuvre ici, se fait déjà sentir. En bien. 95

 

Ce sujet a été publié dans EnMagnum n°38, en vente chez votre marchand de journaux.

 

 

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