Château Soutard 2019, saint-émilion grand cru
Pourquoi lui
Depuis sa reprise en 2006 par le groupe d’assurances La Mondiale, ce qui a sauvé Soutard, nous suivons la progression menée tambour battant par Bertrand de Villaines, bienveillant patron, Véronique Corporandy, talentueuse directrice technique et Olivier Brunel en charge d’un beau patrimoine de vignes auquel ont été ajoutées les terres de Cadet-Piola. Les résultats sont là, indiscutables. Le cru a tourné le dos aux errements d’avant et l’objectif est clairement le classement en premier cru. Ça tombe bien, il y a de la place maintenant.
Avec qui, avec quoi
Avec une gentille gastronomie de ménage, j’ai tiré il y a peu le bouchon d’un 2007, premier (petit ?) millésime de la nouvelle gouvernance. Déjà, c’était splendide et je me retiens d’ouvrir un 2010. J’ai raison, ces vins doivent s’attendre, c’est impératif si on veut comprendre ce qu’un grand saint-émilion veut nous dire. Faites pareil.
Combien et combien
168 euros.
800 magnums.
Ce qu’en dit le Nouveau Bettane+Desseauve
Toucher de tannin pulpeux et ferme qui s’exprime au fil de l’ouverture, l’étirement calcaire de la finale donne du rebond. Comme toujours, il faudra attendre patiemment que cet ensemble dense se mette en place.
93/100
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