Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 16 octobre 2019

Mes magnums (107)
Un nouveau bandol, c'est possible ?

Domaine de La Font des Pères, bandol 2015 



Pourquoi lui 
J’ai découvert les vins de ce domaine il y a peu et, depuis, je n’ai jamais trouvé un mot à redire. Tout ce qui nous enchante avec un bandol est dans la bouteille et ce, dans les trois couleurs. Repris en 2010 par un couple qui a consenti de gros investissements pour voir renaître ce domaine de ses cendres, il semble que leur passion soit couronnée de succès, ce n’est que justice.

On l’aime parce que 
Déjà, c’est très bon. Ensuite, c’est nouveau. Ce bandol rouge renouvelle un genre dans une appellation où l’excellence le dispute au talent. Bien joué.

Combien et combien 
63 euros. 200 magnums.

Avec qui, avec quoi 
Avec ceux pour qui Provence ne rime pas toujours avec piscine. Des gens de qualité, quoi. Gastronomie de qualité aussi, forcément.

Il ressemble à quoi 
À ces rouges qui poussent en regardant la mer comme des retraités à Cannes. Mais là, il est question de fraîcheur, de finesse, d’arômes.

La bonne heure du bonheur 
C’est un vin moderne, il est déjà bon. C’est un bandol (du mourvèdre avec une pincée de grenache), on le trouvera à son mieux dans dix ans, comme tous les beaux bandols.

Le hashtag 
#mediterranee

Le bug 
Même pas cher (non, c’est une bonne nouvelle)

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Ce bandol fait la part belle au mourvèdre. Bouche complexe, épicée, bien calée sur un fruité noir bien mûr. La finale est structurée, sans aspérité, la bouche est fraîche, l’élevage de qualité a été bien intégré. Ce beau bandol ne demandera pas une longue garde pour séduire, c’est déjà le cas. 15/20


Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #16 sous une forme différente.
Le numéro 17 est en vente chez votre marchand de journaux
.
Voilà la couverture de ce numéro 17, consacrée à la rentrée, quelle surprise.



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