
Pourquoi lui
Pas de Rhône-sud sans un représentant digne du Lubéron. Ici, on s’appuie sur le gros massif tout rond quand on regarde le sud, c’est confortable pour faire pousser les ambitions. Ici, donc, on veut faire un grand rouge. C’est aussi ça, la Provence (surtout ?). Et ce qui était une maison d’été, un vieux mas en Provence, un plaisir simple et désirable, est devenu l’un des producteurs les plus réputés du quartier.
On l’aime parce que
De millésime en millésime, les vins de La Verrerie avancent à pas de géant. Il faut y voir une ambition renouvelée, une expérience qui s’affirme, un vignoble posé sur le bon terroir. Et puis, le Lubéron, quoi.
Combien et combien ?
522 magnums. 72 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi ?
Avec des gens qui ne vous embarqueront pas dans le vieux débat de l’accent sur le "e" de Lubéron. Luberon ou Lubéron ? Sortez le Larousse, c’est écrit dedans.
Il ressemble à quoi ?
À un beau jus de soleil, à ce stade. Dans cinq ans, je lui vois venir de la finesse en plus et quelques arômes truffés bienvenus.
La bonne heure du bonheur
Ce n’est pas un vin d’apéritif. Il lui faut du solide, de la victuaille, du sang. Il lui faut une belle table avec le sens des traditions enrichies par la curiosité.
Le hashtag
#luberonçamarche
Le bug
L’appellation. Mais les efforts redoublés de la filière locale, sous l’impulsion créative de l’union de coopératives Marrenon, commencent à porter leurs fruits. Et les vignerons de qualité se sentent moins seuls.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Une grande syrah très fruitée, poivrée à souhait, qui illustre bien le potentiel de ce cépage dans le Lubéron. 14/20
Le magnum de La Verrerie est photographié par Fabrice Leseigneur.
Cette chronique a été publiée dans EnMagnum #11 sous une forme différente.
Le numéro 12 est en vente chez votre marchand de journaux.
Voilà la couverture de ce fameux numéro. Elle est belle, elle est bio.
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