Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 19 avril 2017

Mes magnums (32)
un champagne blanc de blancs de finesse

Besserat de Bellefon, Cuvée des Moines, blanc de blancs 



Ce qu’il fait là 
Besserat de Bellefon est une marque du XIXe siècle qui a connu des heures difficiles et un destin contrarié. La voir revenir sur le devant de la scène est un plaisir que nous devons à Philippe Baijot qui ne fait pas autre chose avec son autre grande marque célèbre : Lanson. Ce type a une vocation de sauveteur et un goût marqué pour les grandes histoires.

Pourquoi on l’aime
Pour la finesse de la bulle, la légèreté de l’effervescence. C’est différent des autres champagnes et, en cela, c’est déjà remarquable.

Combien et combien
4 à 5 000 magnums par an, 80 euros le magnum

Avec qui, avec quoi
Avec des doux, des calmes, des raffinés. Le braillard en quête de sensations explosives ou de « bombe de fruits » passera son chemin. Pas dommage.

Il ressemble à quoi
À un ouvreur d’appétit, de bonne humeur et léger. Tout ce qui fait qu’on aime les blancs de blancs qui, rappelons-le au passage, sont des champagnes blancs issus de raisins blancs (chardonnay pour l’essentiel).

La bonne heure du bonheur
C’est un vin d’apéritif et c’est aussi le dernier vin de la nuit,
celui à qui l’on demande de reconstruire.

Le bug
D’un vin en progrès constants, faut-il éternellement attendre
le progrès d’après ?

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Citronné, vif et frais, sans rudesse, très apéritif. Caractère juvénile intéressant. 14,5/20



Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM n° 6.
Il fait partie de la série "Interviews de magnums".

Toutes les photos de cette série sont signées Fabrice Leseigneur.

Voici ENMAGNUM #07, en vente chez votre marchand de journaux depuis quelques jours :


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