Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



mercredi 12 juin 2019

Le rosé plus cher que le rosé le plus cher
du monde

Enfoncé, le Garrus du Château d'Esclans. Dépassé, Sacha Lichine et son rosé le plus cher du monde. Voilà que Gérard Bertrand, fort de sa volonté de mettre en avant de grands terroirs du Languedoc, présente le Clos du Temple. Huit hectares, cinq cépages et, à terme, une production d'un peu moins de 25 000 bouteilles. Ce premier millésime n'en propose que 5 000. 
 
Le prix ? 190 euros la bouteille de 75 cl, comme son Clos d'Ora. Plus de deux fois plus que le Garrus de Lichine. Le marché jugera. Si les deux sont d'excellents rosés, on s'y attendait, celui du Clos du Temple a le mérite d'être léger en sulfite alors que le Garrus tape fort, la barre sur le front dès le deuxième verre.

Gérard Bertrand, authentique passionné, a longuement réfléchi à son vin. Il l'habille d'un discours inédit. Il y est question de terre, de temps, de transcendance. Il nous rappelle que ce vin est produit sur un terroir retrouvé qui a compté près de deux mille années de viticulture. Le Clos du Temple est un assemblage de sept parcelles de sols schisteux à flanc de colline en appellation cabrières.

Là, Gérard Bertrand compose avec quatre cépages de la Méditerranée, grenache, cinsault, mourvèdre, syrah à quoi il ajoute une pointe de viognier pour élancer l'histoire. Il convoque les symboles du temple, creuset de toutes les religions, de toutes les cultures. Littéralement possédé par son sujet, il a réfléchi aussi à la bouteille, modèle unique dessiné par Marie Legallet. Si le haut est rond, c'est le dôme du temple. Si le bas est carré, ce sont les quatre piliers qui tiennent la maison. On n'est plus très loin de Ken Follett. C'est bien, on vibre. Bientôt, un nouveau chai va surgir de terre.
On ne peut plus faire sans.

4 commentaires:

  1. Bonjour Ah oui!! : le Garrus du Château d’Esclan pour avoir effectivement des céphalées par ..: intoxication !! merci du peu , de qui se moque t’on?? Et maintenant :190€ pour un rosé ??! Pourquoi en parler sinon pour le railler!!

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  2. Pourquoi faudrait-il en rire ? Chaque producteur positionne son vin comme Il le souhaite. Pas sûr qu'il fasse une erreur dans ce cas précis. Comme dit plus haut, c'est le marché qui juge, pas les commentateurs.

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  3. Mon cher Monsieur, vous avez probablement par votre position des facilités pour goûter ou se doter de ces vins à moindre prix...je suis peut- être commentateurs mais assurément consommateur et membre du marché . Comme beaucoup de consommateur, nous sommes exaspérés par les prix rocambolesques pratiqués par certains producteurs Je ne reflète peut être que l’avis d’une partie du marché !!

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