Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



vendredi 28 janvier 2011

Apprenez le vin à vos enfants


Commencez par la vigne, cette merveilleuse histoire de liane. C’est un petit bouquin pour les enfants. Il s’appelle « Grand-père, raconte-moi la vigne ». L’intention est évidemment pédagogique. Moi, je trouve ça parfait. On se dit que c’est l’une ou l’autre des associations qui émargent grassement au budget du Ministère de la santé qui a mis ça en place dans le cadre de ses activités anti-alcooliques et on se dit que c’est bien qu’enfin il se passe quelque chose de constructif dans ce domaine. On se dit aussi que ces gens ont eu raison d’aller voir au Canada comment font les Canadiens et comme ils réussissent bien dans ce travail difficile. Un rêve, toute cette intelligence, toute cette tolérance bien comprise, développer la conscience par l’éducation au lieu de la répression, un rêve, oui.
Les rêves restent au pays des rêves, comme dirait l’autre. Bien sûr, ce n’est pas une action des lobbies prohibitionnistes. Bien sûr, c’est une initiative privée d’un éditeur spécialisé de bonne qualité. Bien sûr, personne n’en parlera à la télé. Ils ont le droit, ils ne le feront pas, l’auto-censure marche si bien, l’un des plus beaux succès des lobbies cités plus haut.
C’est Féret, l’éditeur bordelais qui publie beaucoup de belles choses sur le vin, dont le Féret, bible des bordeaux, qui a sorti ce gentil petit livre. Parlez-en à vos enfants au lieu de leur parler sans arrêt de Charles et Piper, c’est lassant à la fin, ces histoires de grandes personnes.

2 commentaires:

  1. tu vois tu n'es qu'un caniche nain rouyn de lame ( qui se prend pour un caniche royal ) ce qu'est un journaliste et il faut que ce soit un québecois qui te l'apprenne

    pov' nul jamais une question dans ton petit cerveau!!:!!


    1/2

    À vouloir trop expliquer, on noie (volontairement ou non) le poisson.

    Monsieur le Président, un truc qui m'a interpellé dès vos résultats Lascombes publiés : l'évidence.

    Car voyez-vous, votre expérience en matière vin, du moins avec ceux issus du bordelais, va bien au-delà de la mienne. Toutefois, l'on m'aurait transmis la liste complète des vins présentés lors de cette dégustation, hop, quelques recherches sur les assemblages et de suite, j'aurais fort probablement été en mesure de deviner certains des résultats, c'est-à-dire Lascombes et Léoville-Poyferré au sein du Top 5.

    Car l'équation est simple : Merlot + Rolland = accessibilité.

    Évidence. Tout autant que l'est Reignac dans certaines de vos dégustations.

    Alors comment vous, Monsieur le Président, avez-vous pu ne pas prévoir ces résultats, anticipables tout d’abord par le jeune journaliste vin québécois que je suis — pire encore je suppose que ces Messieurs de Paris ! — puis, nul doute, par un grand nombre d’amateurs de par le monde ?

    Je ne présume pas ici la tricherie, sachez-le. Aveuglement volontaire ? La question me semble valable...

    Dimanche 30 Janvier 2011, 21:32 GMT+2 | Retour au début
    Stéphane Hébert dit


    2/2

    Non plus je ne blâme d'une quelconque manière le Groupe Colony ni le directeur du Château Lascombes, Dominique Befve. Ont-ils été opportunistes ? Peut-être, mais peut-on vraiment leur en tenir rigueur ? Car malgré que la visibilité du GJE demeure encore très « locale » ce, même après une quinzaine d'années d'existence, superbe publicité que représentent pour eux ces résultats en vos contrées européennes... et peut-être peu coûteuse, selon les termes de l'entente.

    Parlant coûts, une question me vient à l'esprit : sachant les sommes que vous demandez pour tenir une session dégustation GJE à l'étranger (en 2009, vous exigiez près de 15 000 € pour que Montréal reçoive une dégustation du GJE ce, à titre de simple cachet, tarif auquel votre hôte devait ajouter frais d'avion, d'hébergement et de repas pour tous vos membres dégustateurs), et puisque le présent billet réfère à la transparence — ou à la non-transparence, y’a-t-il eu cachet versé par le Groupe Colony au GJE pour que se tienne cette dégustation Lascombes ?

    Feue ma mère disait toujours « La transparence, c’est comme être enceinte, on ne peut l’être à moitié ».

    C’est cordialement que je vous salue Monsieur le Président.

    Dimanche 30 Janvier 2011, 21:32 GMT+2 | Retour au début

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  2. Le "malgré que" est sublime, bravo, il dit tout le reste. Mais il ne change rien à l'extrême affection que je porte au Québec.
    Nicolas de Rouyn

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