Château Durfort-Vivens, grand cru classé de Margaux 2013
Ce qu’il fait là
L’étiquette est incroyablement belle et Gonzague Lurton, heureux propriétaire de ce joyau margalais, a eu le bon goût d’en conserver tout le caractère et la poésie. En plus, Michel Bettane dit volontiers les louanges de ce domaine en plein renouveau qualitatif.
Pourquoi on l’aime
Pour le cabernet-sauvignon, largement majoritaire et qui roule sous la langue. Pour la viticulture très engagée : 2013 est le premier millésime de la conversion totale en biodynamie. Si quelques-uns, comme lui, ont pris la suite de Pontet-Canet dans cette noble pratique, ils sont encore peu nombreux parmi les châteaux bordelais.
Combien et combien
Nombre de magnums non communiqué. On le trouve encore à La maison Souleau à Bordeaux et à La Vinothèque en vente en ligne. 70 à 80 euros le magnum
Avec qui, avec quoi
Avec des amateurs raffinés qui auront le bon goût de reconnaître le supplément d’âme de ce vin et la beauté de l’étiquette. Si c’est le cas, la soirée est sauvée.
Il ressemble à quoi
À une manifestation new-age, à une percée de modernité dans un monde de traditions, mais avec les beaux habits de la tradition. Bien vu.
La bonne heure du bonheur
On le boira sans se presser en attendant les 2010 d’un côté et les 2015 de l’autre.
Le hashtag
#mêmeàBordeauxcestpossible
Le bug
Le millésime 2013 n’est pas le grand millésime concentré et puissant, allez plutôt y chercher de la finesse et de la subtilité, c’est un exercice épatant, mais plus exigeant.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Magnifique texture, grande noblesse et sincérité aromatique, longueur étonnante, ne pas manquer. 17,5/20
Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM n° 7. Le numéro 8
est en vente depuis peu chez votre marchand de journaux. Voici la couverture de ce
nouveau En Magnum #08 :
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