mercredi 12 avril 2017

Mes magnums (31),
un grand, un très grand champagne rosé

Jacquesson, cuvée Dizy Terres rouges, rosé 2009

Ce qu’il fait là
Comment présenter une sélection de beaux magnums de champagne sans l’une ou l’autre des cuvées de la maison Jacquesson ? Les deux frères Chiquet qui s’y partagent le travail semblent touchés par une sorte de grâce qui leur confèrent ce talent de ne jamais faire d’erreur. Ni dans la bouteille, ni dans la façon d’en assurer sa gloire. C’est très fort.

Pourquoi on l’aime
D’abord, on aime le rosé de Champagne. Ensuite, on aime celui-là pour sa couleur tenue et sa palette aromatique dense et rouge du fruit. Enfin, l’idée d’un rosé issu d’une parcelle de 1,35 hectare m’enchante, l’idée de ce jardin de pinot noir planté en 1993 a quelque chose d’esthétique.

Combien et combien 
300 magnums, 175 euros le magnum

Avec qui, avec quoi 
Avec de vrais gourmands, des amoureux des saveurs, des curieux, des bons vivants de qualité. Ils finiront la bouteille à toute vitesse, prévoyez un second magnum.

Il ressemble à quoi
Il est pile poil le rosé de Champagne, maître-étalon d’un genre qui, me dit-on, s’essouffle. J’espère que ce n’est pas vrai.

La bonne heure du bonheur
Peut-être bien que, pour une fois, je le mettrai à table. Avec un carré d’agneau cuit rosé, couleur pour couleur, ton sur ton.

Le bug
Production infime et 2009, c’est très jeune.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Belle robe à la couleur assumée, fruit très expressif, vinosité et profondeur. Grand rosé de table. 18/20

Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM n° 6.
Il fait partie de la série "Interviews de magnums".

Toutes les photos de cette série sont signées Fabrice Leseigneur.  

 

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