Château Gombaude-Guillot, pomerol 2008
Ce qu’il fait là
D’abord, il y a très très peu de châteaux certifiés bio sur le plateau de Pomerol. Ensuite, c’est le vin d’un père, d’une mère et d’un fils qui n’ont pas décidé de faire comme tout le monde. Enfin, ce cru authentiquement artisan, voire paysan, est excellent et en progrès constant. Et ceux qui le font sont d’une grande exigence et exemplarité.
Pourquoi on l’aime
Ce 2008 est très réussi, mais on peut aussi acheter du 2011 (je l’ai fait, j'ai eu raison, c’est très bon, faites pareil).
Combien et combien
381 magnums. 99 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi
Avec une paire de bons amis, des gens d’expérience qui savent bien qu’à Bordeaux, le bonheur est dans le verre et qui s’abstiendront (d’avance, merci) de commenter sur le ton « Ah bon ? Tu bois encore du bordeaux ? » Oui, encore.
Il ressemble à quoi
C’est un vin sage, rien d’excentrique. Pour ça, pour la rigolade, Olivier (le fils) a créé Pom’n Roll, gros chouchou de Thierry Desseauve. Moi, je préfère son grand pomerol.
La bonne heure du bonheur
À table et nulle part ailleurs, avec quelques finesses de la gastronomie familiale, ce mélange quasi régressif de simplicité et de souvenirs.
Le bug
No bug.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Nez floral, avec des touches de fruits rouges, la bouche a de l’étoffe, de l’élégance et du soyeux avec un retour de violette.
15/20
Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM numéro 4 (le numéro 5 est en vente chez votre marchand de journaux depuis quelques jours). Il fait partie d'une
série de onze "interviews de magnums".
Voici ENMAGNUM #05, en kiosque :
Merci pour le retour de dégustation, je ne connaissais pas trop ce chateau de pomerol, toujours intéressant.
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