La Bastide blanche, cuvée Fontaniou, bandol 2004
Ce qu’il fait là
On ne boit pas assez de bandols. Pourtant la gamme est large et chaque domaine a des millésimes (un peu) anciens à vendre. Et un grand mourvèdre est une absolue sublimité. Ici, dans une version classique ; ailleurs, dans des élaborations un peu plus modernes ; toujours un moment rare.
Pourquoi on l’aime
On l’aime parce qu’on aime les rouges de Provence, production de plus en plus confidentielle, la région se consacrant à corps perdu au rosé. Et quel dommage.
Combien et combien
4 200 magnums. 66,50 euros le magnum.
Avec qui, avec quoi
Avec des amateurs de vins fins, aux épices complexes, la Méditerranée au fond de ton verre, les oh et les ah qui ponctuent la bouteille vide.
Il ressemble à quoi
Il ressemble aux vallées de Bandol, couvertes de vignes qui descendent vers le port. Il est un peu le coin caché dans une cave, celui plein de vins d’amateurs.
La bonne heure du bonheur
Évidemment à table, de préférence le soir. Ce n’est pas un « petit vin léger », ce fantasme idiot de la bistronomie parisienne.
Le bug
Des 2004, il n’y en aura bientôt plus. Mais veillons sur les 2007.
Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve
Voici un bandol classique qui a atteint son apogée, il offre des arômes intenses et savoureux de mûres et d’épices, un vin puissant qui allie structure et moelleux. Il fera merveille à table avec une daube de bœuf ou d’agneau. 15/20
Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM numéro 4 (le numéro 5 est en vente chez votre marchand de journaux à partir de demain). Il fait partie d'une
série de dix "interviews de magnums".
Voici ENMAGNUM #05, en kiosque demain :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire