mardi 12 juillet 2016

Mes magnums (12)
un condrieu

Les Chaillées de l’Enfer, condrieu 2014, Domaine George Vernay 



Ce qu’il fait là 
C’est Georges Vernay, président du syndicat de défense du condrieu pendant trente ans, qui a sauvé cette appellation. Sa fille Christine, aux commandes depuis bientôt vingt ans, a repris un flambeau d’une très grande qualité.

Pourquoi on l’aime 
Son nom vient des conditions de travail des journaliers dans cette parcelle, l’enfer. D’où l’on déduit que toute cette peine n’était pas donnée pour rien. Le vin est à la hauteur de la souffrance.

Combien et combien 
200 magnums. 145 euros le magnum.

Avec qui, avec quoi 
Des amateurs de bonne tenue. Ici aussi, le casting est difficile. C’est le cas typique du vin transversal qui ne lâche personne de l’apéritif à l’après-dîner. Ce n’est pas le moment de réclamer un coup de rouge.

Il ressemble à quoi 
Il faudrait sommer un poète de le dire, un musicien. Ce vin est une portée réservée à quelques virtuoses du palais. Pour un vin rare, ça tombe bien.

La bonne heure du bonheur 
Tout le temps, mais pas tout de suite. Laissez lui quelques années pour donner le meilleur.

Le bug 
Production microscopique.

Ce qu’en dit le Bettane+Desseauve 
Se dégustait plus ouvert et plus fruité que le coteau-de-vernon (autre production de la maison), même matière superbe et ensemble très cristallin, sur la violette. 16/20


Ce texte a été publié sous une forme différente dans ENMAGNUM numéro 3 (le numéro 4 est en vente chez votre marchand de journaux). Il fait partie d'une série de dix "interviews de magnums".

Voici ENMAGNUM #04, en kiosque depuis quelques jours : 



 

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