mercredi 15 octobre 2014
Et soudain, la grosse, grosse grimace
Un court instant, se prendre pour un jongleur, un équilibriste, un fin malin. Très court, l'instant. La bouteille se brise proprement, bien emballée dans sa mousseline de papier blanc qui se floute doucement sous l'effet du nectar répandu. Une photo, un sanglot, un sigalas-rabaud. Un 2010, fier millésime à Sauternes.
Sept ans de malheur, au moins. Moi qui me remettais à peine de l'immense du même, mais dans le millésime 1976. Un très grand vin pour cette année de canicule. Tous les vieux sauternes s'étaient précipités dans ce flacon parfait et je me faisais une joie de renouveler l'expérience enthousiasmante dans quelques dizaines d'années avec ce 2010 brisé.
J'ai horreur de casser une bouteille.
Vous pouvez aussi voir les choses d'un point de vue plus psychanalytique (ou pas) et défendre l'acte manqué.
RépondreSupprimerVous avez bu beaucoup (trop ?) de Sauternes (entre autres) ces derniers temps. Peut-être fallait-il vous ralentir un peu.
Sept ans de malheur je ne crois pas.
Puis elle était très probablement bouchonnée.
Merci de ce souci de ma santé.
SupprimerEt vous avez raison, elle était bouchonnée, c'est sûr.
Aah. Ça va mieux, tout d'un coup.
Le Sigalas-Rabaud 2010 que j'ai pu en début d'année était magnifique.
RépondreSupprimerMerci de tourner la plaie autour du couteau, trop aimable
RépondreSupprimerLa bonne nouvelle, Nicolas, c'est que c'est encore abordable et que cela sera bon pendant des années (et puis, tu aideras utilement les producteurs du sauternais)
RépondreSupprimer:-)
Si tu croises Tour Blanche 2005, c'est excellent aussi (et bien trop boudé).
Sur tour-blanche 05, tu as raison. Sur les prix aussi, il n'y a guère que Yquem qui soit un peu over-priced
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