Ah, ah, pas facile d’attaquer des sommets pareils. Fonsalette, le petit rayas, à l’évier. La-janasse 03, d’ordinaire formidable, goûté, craché, évier. Un pommard de belle origine, bu sans plaisir.
Fonsalette blanc 99. Je sais bien que le principe de la maison est l’oxydatif, mais là stop. Le bouchon est poussé un peu loin. Le vin est destructuré, très court, pas d’arômes remarquables, vite remplacé par un châteauneuf blanc du Clos de l’Oratoire des Papes (Ogier) qui nous a enchanté. Mais je crois que je ne comprends rien aux vins d’Emmanuel Raynaud. Pas grave, ce sont des choses qui arrivent.
La-janasse, châteauneuf-du-pape 03. Complètement mort, même le vinaigrier n’en voudrait pas. Bu le lendemain d’un 01 du même absolument splendide, la déception est intense. Problème de bouteille, j’imagine. Je ne peux pas croire que le domaine soit responsable. Et je le crois d’autant moins que j’ai aussi bu des côtes-du-rhône 12 de chez eux très gourmands, très droits, magnifiques, en quête d’une longue aération en carafe, mais au top du genre.
Pommard clos-des-épeneaux 01, Comte Armand. Une austérité sotte et pas à sa place, des arômes planqués très loin, un vin dur. T’as l’impression que le vin n’est pas d’accord, qu’il se défend, qu’il te méprise. Un grand verre d’ennui bien plombant, la bouteille en traînant les pieds. Le prochain à venir est un 98 du même, nous verrons.
Simplement bravo pour dire sans détour à quel point certains vins connus peuvent être aussi navrants !
RépondreSupprimerCe n'est pas si courant : euphémisme.
Mon cher ami, merci de ce commentaire. On n'oublie jamais que ces vins, on les paie plutôt cher et que, donc, c'est assez impardonnable.
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