samedi 2 novembre 2013

Deux provences, mais pas de rosé




Le 8 du Château Les Valentines 
Un blanc très joli à regarder avec ses fines nuances roses. Un vin gras, ample, aromatique, avec du caillou en bouche, du caillou qui a eu chaud cet été-là, une minéralité très provençale ; plus loin, une note épicée. On est en Provence, pas à Chablis, ce n’est pas un monstre de tranchant ou de vivacité. Mais dans le suave, la partition est bien exécutée. C’est très bien fait. C’est un vin d’appellation côtes-de-provence-la-londe, sorte de surclassement de l’appellation générique locale depuis peu, 2008. Millésime 2012.




La Chapelle du Château Sainte-Roseline 
Encore un rouge qui plaide pour le rouge en Provence. À regretter qu’autant d’espace soit dévolu au rosé, mais le pli est en train d’être pris, le rouge regagne du terrain, ce n’est pas perdu. À Sainte-Roseline, ils sont bons pour les beaux rouges. Rien dans ce vin n’évoque les exagérations liées au climat, même la couleur n’est pas très dense. Le vin a de la finesse, de la précision et même une sorte de ciselé très bien venu, des tanins fondus. Avec ses six ans d’âge, il est parfait à table. Lui, c’est un côtes-de-provence tout court. Millésime 2007. C’était une bonne idée de l’attendre.


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