lundi 29 novembre 2010

Charles Heidsieck & Piper-H, on avance

Pour commencer, rappelons que tout ce qui suit est frappé du conditionnel le plus total, les infos que j’ai manquant nettement d’une confirmation « officielle ». En même temps, tout ceci est très crédible. Allons-y.
Alain Thiénot, grand opérateur du vin en France (Champagne + Bordeaux), se porterait acquéreur de la marque Piper-Heidsieck, de ses stocks et des 65 hectares de vigne. Pour revendre aussitôt stocks et vignes à Moët-Hennessy et conserver la marque dans son portefeuille. Pourquoi MH n’achète pas en direct ? Pourquoi faire simple ?
Chez Thiénot, on dément.
Notre favori et sa fille achèteraient Charles Heidsieck, ses stocks et ses crayères à Reims. Belle pépite.
Les Russes ? Il n’en est plus question, comme souvent. L’un d’entre eux a acquis un gros château en Champagne, mais promet qu’il n’ira pas au-delà.
Pourquoi cette vente par appartements ? Parce que l’épouvantail dans ce deal, c’est le syndicat. Les syndicats, en fait. Il apparaît que les champagnes C. & P.-Heidsieck sont ceux qui paient le mieux l’ouvrier et ceux aussi qui se cognent l’inter-syndicale la plus forte. On se souvient de la grève au moment des vendanges, qui a coûté très cher à la Maison. En divisant l’entité en trois ou quatre morceaux, on désamorce la bombe efficacement.
L’affaire serait en passe d’être conclue. A suivre.

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